vendredi 20 mai 2016


SYLVIE ET CORINNE A ANGKOR WAT....

Les roues de l'avion viennent de toucher le tarmac dans le crissement caractéristique, et lentement le long fuselage métallique rouge s'approche du bâtiment blanc de l'aéroport de Siem Reap. Si le nom de cette ville n'est pas très connu, il en va tout autrement du complexe de temples qui parsèment la plaine où a prospéré cette cité. Le plus connu de ces temples est bien évidemment Angkor Wat. Ceci est du à l'architecture parfaite de ce temple de pierres. Il fut construit au 12 ème siècle par le roi Suryavarman II. C'est le temple le mieux conservé de tout cet ensemble et aussi le seul à être resté jusqu'à aujourd'hui un centre religieux. S'il était au début hindouiste, il est depuis longtemps devenu bouddhiste.


Le temple Angkor Wat vu du ciel ...



L'architecture de cet édifice est typiquement Khmer. Il semble si parfait qu'on le retrouve sur le drapeau national du Cambodge. Il est conçu comme un temple montagne devant symboliser le mont Meru, supposé être la demeure des dieux. Vous avez bien lu :     DES dieux ! 

- " Il y en aurait donc plusieurs ? Ben si c'est la zone là haut aussi, pas étonnant que ce soit le bordel ici bas !!  ... "
- " Ahh, t'es déjà là, toi ? "
- " Moi j'croyais qu'ils priaient Bouddha !! "
- " Euh ! oui ! enfin et Brammah, et Vishnou, et ...
- " Oui, Brammah la guerre et Vishnou la paix ...
- " Toi, tu vas avoir des problèmes !!!

En attendant, il nous faut trouver notre chauffeur de tuk-tuk qui travaille dans notre guest-house. Personne !! . Nous attendons et faisons trois fois le tour de tous les tuk-tuk men à la sortie de l'aéroport.


Nous décidons de trouver une autre solution, mais avant de partir, je décide de vérifier une dernière fois les panneaux des divers hôtels.
Petit malin, Sarath, notre "pilote", sans doute en retard, s'est glissé parmi les premiers présentant leurs cartons aux touristes.
Nous nous tassons avec armes et bagages dans le tuk-tuk et filons vers notre guest-house, le Bou Savy.


C'est Sylvie qui a sélectionné cet hôtel sur le net, et mis à part l'étanchéité des portes, ce fut une réussite.

- " Etanchéité ! étanchéité ! j'ai quand même entendu dire que tu avais pu passer le portable d'Yvon à travers la porte !!! "
- " Ben c'est pratique ! quoi ! "





Nous nous installons et sommes tous les quatre aux anges d'être "enfin" arrivés à cet endroit que bien des personnes rêvent de visiter. Angkor Wat est devenu mythique.
Ce temple ne fut jamais abandonné et doit son état de conservation à l'acharnement des hommes à combattre les lianes et arbres qui auraient du l'envahir, comme c'est le cas de beaucoup de sites proches. L'énorme douve entourant l'édifice n'est pas non plus étrangère à la limitation des dégâts provoqués par la nature tropicale peu soucieuse des constructions humaines.

Ce site n'eut paradoxalement pas trop à souffrir des exactions des khmers rouges. Ils ne purent toutefois s'empêcher de détruire de nombreuses statues, dont certaines sont restaurées à l'aide d'un ciment de couleur différente.
La plus part des parois des monuments, couloirs ou murs d'enceintes sont richement décorés de bas reliefs d'une minutie stupéfiante. 
Cet ensemble gigantesque, dont Angkor Wat n'est que le monument le mieux conservé et le plus connu, fait près de 400 kms carrés, majoritairement couvert de jungle, mais recelant des centaines de bâtiments divers.
L'hégémonie de la culture khmère dura près de 6 siècles et s'étendit sur toute la péninsule indochinoise. Ce fut le français Henri Mouhot qui les redécouvrit en 1860, enfouis sous la jungle, et permit son rayonnement international jusqu'à aujourd'hui.

- " A quelle heure allons nous voir Angkor Wat "
- " On a demandé à Sarath, et il nous conseille d'y aller vers 5h ..."
- " Euh moi j'reste pas au lit jusqu'à 5h du soir !!! "
- " Non Gilles, on parle de 5h du matin "
- " Gluppss  et  Re-Gluuuuuppppsssss "...

Il nous fallu réveiller Sarath, notre chauffeur de tuk-tuk, encore dans les nimbes et les bras de Morphée.
Moi je ne suis jamais dans les bras de Morphée, et ce depuis très longtemps ! Pourquoi ? tout simplement parce que Morphée est un "homme" ou un "dieu" grec.
Alors vous faites ce que vous voulez, mais moi, je dors, c'est tout ...
Cette digression hellénique mise à part, c'était une bonne idée de se réveiller juste avant l'aube. Premièrement parce qu'il fait un peu moins chaud (dire "plus frais" serait déformer la vérité) et que cela permet de photographier ce que les anglais appellent le "sun rise" ou lever du soleil.
Moment magique que l'apparition de cet astre de vie à gauche des 5 tours d'Angkor Wat. Les dizaines d'appareils de photo et les dizaines de smartphones se déchaînent et tentent de faire la plus belle et la plus romantique des images. 
Nous resterons deux bonnes heures à parcourir l'ensemble des couloirs et divers bas reliefs, pour, épuisés et terrassés de chaleur, nous asseoir sous un grand arbre et commander des boissons fraîches. Ce que nous n'avions pas prévu, c'est la ribambelle de gamins et gamines, employés à vendre des cartes postales, livres ou autres bibelots totalement inutiles.

- " Sir, one dollar , one dollar "

Tout est à "One Dollar". les cartes postales c'est "one dollar", les magnettes à "one dollar", mais si on refuse, c'est deux magnettes pour le fameux "one dollar" , puis 3, puis 4 magnettes. Bref, cela fini par devenir un peu fatigant, aussi rejoignons nous notre bolide bleu dans lequel Sarath a suspendu son hamac.

 Arrivée sur le site d'Angkor Wat ...
 Tout le monde attend le Sun-Rise ...












Madam' one dollar , one dollar ...
 La beauté n'attend pas le nombre des années ...


 Les immenses couloirs traversant le temple ...






 Manifestement il y avait une piscine !! ...








Retour à notre guest-house afin de profiter de la piscine et faire baisser la température de notre corps. Peine perdue, l'eau est chaude, très chaude.
A titre indicatif , les 40° sont le lot de chaque journée, mais à l'ombre, hein ! à l'ombre !!!
La nuit tombée nous allons au "petit" centre ville où se trouvent entres autres les rues festives et le marché. Achat de tee-shirts comme à chaque visite d'un endroit particulier, et restauration dans un petit restaurant sur le bord du trottoir.

C'est l'heure de l'apéro ...

Nous rentrons ensuite nous reposer dans l'optique d'un réveil matinal. La ruelle est d'un calme olympien ....

- " Ahh bon !! c'est calme Olympie ? je croyais qu'il y avait des épreuves sportives , moi !! "
- " C'est vrai tu as raison , pour une fois que tu ne dis pas de conneries !! ...surpris, je suis surpris "

Bref, les gens dorment encore, et seuls les touristes voulant, soit échapper à la foule, soit visiter avant les grosses chaleurs, arpentent les ruelles en terre battue. Direction le temple Bayon. 
Ce magnifique temple est le dernier temple-montagne. Il était également le centre de l'ancienne ville d'Angkor Thom. Bâti par le souverain Jayavarman VII, il est remarquable par ses tours à visages. Nous adorons nous y promener et profitons des couloirs, escaliers et parois murales richement décorées. La multiplicité des tours, avec tous ces visages souriants, rend l'ambiance assez étrange. Nous contournons les tours les unes après les autres et finissons par ressortir devant la horde de chinois qui commencent à envahir le site. 
Une bière plus ou moins fraîche, une coconut ou une simple bouteille d'eau permettent de récupérer un peu et de repartir vers un autre site.

le temple de Bayon , et la porte ouvragée qui le précède...



















 La fine équipe au complet ...






Preah Khan et Ta Som auront à leur tour l'insigne honneur de notre présence indispensable. Les escaliers de pierre permettant d'accéder au sommet de ces édifices sont pour beaucoup, tout simplement impossible à gravir, le vertige faisant son oeuvre. Ils ne sont pas ainsi pour une quelconque malfaçon, mais bien pour symboliser la difficulté de gravir une montagne. Arrivé tout en haut de l'un d'eux, j'aperçois à l'étage inférieur une très jolie jeune cambodgienne dont le travail est de simplement surveiller. Ne connaissant pas la puissance de mon zoom Canon, elle restera naturelle et surtout très belle. Nous irons ensuite la voir pour lui montrer les clichés, et sympathiserons rapidement. Dix minutes plus tard, nous voyant ressortir du périmètre sacré, elle nous hélera et nous enverras un gros bisou en soufflant sur sa main. Il suffit de peu de chose pour que les gens soient ouverts, souriants et demandeurs de votre amitié.

- " Mouais ! elle aurait été moche et avec un gros bouton sur le pif, toi et Yvon n'en auraient rien eu à foutre !! "
- " Faut toujours que tu gâches la minute romantique !!  et puis on dit  "rien eu à faire" ! c'est vrai ! ça peut prêter à confusion !! ".

Un petit geste de la main et nous embouquâmes l'escalier de la mort. Trois anglaises hésitaient à s'y engager et envisageaient sans doute d'acheter une des tours pour rester y vivre. Il est vrai qu'il est hors de question de rater une seule marche sous peine que ce soit la dernière avant le sol de pierre, vingt mètres plus bas. Ver-ti-gi-neux...

 Elle voyait bien l'objectif dirigé vers elle , mais fut très surprise de se voir en gros plan ...



Si le nom de Ta Som ne dit rien à personne, il en va tout autrement des images de la porte de pierres taillées et emprisonnées dans les racines d'un arbre gigantesque. Ces photos ont fait le tour du monde et la beauté de l'ensemble le mérite amplement. Pour cela il faut traverser la grande allée ombragée puis le temple tout entier, et seulement ensuite, lorsque l'on a tout franchi, l'on peut se retourner et découvrir cette splendeur. Cet arbre, paradoxalement, a sauvé ce qu'il était sensé détruire. Tout est maintenu dans l'entrelacs de ses racines aériennes.
Ce n'est pas le cas de bien des sites et temples que l'on retrouva écroulés, les blocs éparpillés sur le sol. Il est d'ailleurs surprenant de voir sur les dites pierres, des numéros peints afin de pouvoir par la suite, au gré des versements de l'Unesco, remonter les divers temples. Peu de sites ont été pillés par la population, au contraire des sites d'Egypte, où certaines pyramides n'existent tout simplement plus, et où l'on peut remarquer sans problème le manque de 90% des blocs de finition sur la plus grande : la pyramide de Khéops !! La ville du Caire étant un puzzle de pyramides déconstruites !!!  carnage jamais dénoncé par les spécialistes en égyptologie, pour pouvoir avoir à nouveau un visa dans l'optique d'une nouvelle campagne d'étude  (études "autorisées" bien sur, pour ne pas vraiment dévoiler comment elles ont été construites..... le faire arrêterait la "pompe à fric") !!  belle hypocrisie .....
Revenons à nos moutons ....

- " Ahh bon !  Y'avait des moutons ? "
- " Non, pas de moutons, mais quelques vaches et des éléphants.. et même un taureau que Sylvie a longuement caressé. "
- " Mouais ! évidemment ! un taureau ! je ne te dis pas bravo, Sylvie ! "
- " Bon hèè ! je parlais des temples là !  On passe du coq à l'âne, là !! "
- " Zoophile ! en plus !!!. "
- " Pfff  !!  tu m'fatigues ... "

Si quelqu'un a une solution pour faire taire le bargeot qui est dans ma tête , je suis preneur !!!!





Les éléphants en question étaient tous les trois au pied du mont Meru. Titre bien pompeux pour une petite colline d'une trentaine de mètres de hauteur, n'offrant par ailleurs aucun point de vue intéressant, ni monument méritant le déplacement. Cet Everest quasi imprenable est desservi par un chemin si peu pentu que l'on n'a même pas l'impression de monter. Ou, par la gauche, par un chemin en S permettant aux pachydermes de monter les plus flemmards. J'apprendrais avec une infinie tristesse, la mort d'un des éléphants présents et même très certainement celui que justement j'avais filmé ce jour là...... Repose en paix mon ami, ton vieux corps n'a plus supporté la chaleur implacable qu'il faisait ces jours là. Tu as magnifiquement servi les hommes durant ta longue vie parmi eux. Merci.
De toute façon ce "Mont Meru" n'a aucun intéret, aussi évitez d'emprunter les services de ces doux animaux.




Fourbus, desséchés, empoussiérés, nous rentrâmes à notre resort pour profiter de la climatisation de nos chambres respectives.
Le soir fut consacré à un restaurant luxueux. Longuement affalés dans des divans moelleux, nous papotions de tout et de rien, au son langoureux d'un saxo au jazz lent, très lent ...
Une chanteuse le remplaça durant notre délicieux repas. Les discussions allaient bon train , mais une solide amitié était née et tout se passa sous les meilleurs auspices...

- " C'est vrai qu'il va falloir que tu y songes, à l'hospice !!! "
- " Rhooo !! mais ce n'est pas possible des réflexions comme celle là !! et puis j'en connais d'autres qui devraient retourner à " l'Institut "...

Une super glace termina notre gueuleton, notre soirée et notre séjour à Angkor Wat. 




  Le fameux Hanuman ..........









J'en ai longuement rêvé, je l'ai fait et ne le regrette surement pas. Demain nous reprenons notre gros oiseau tout rouge, direction la capitale du royaume de Siam : Krung Thep , plus communément appelée Bangkok par les étrangers, parce que si vous parlez de Bangkok aux fins fonds des campagnes, les thaïs ne comprendront pas de quelle ville vous voulez parler.
Ils ne connaissent que Krung Thep.
Nous avons programmé deux jours supplémentaires dans cette mégapole en compagnie de Sylvie et Corinne. Leur départ vers la France, deux jours plus tard, leurs laisse le loisir de profiter de la vie trépidante de cette ville tumultueuse.
Notre hôtel, le Paragon One se situe à deux pas du "Victory Monument" et à dix minutes de taxi des rues piétonnes du quartier de Khaosan Road. Cette ou ces rues sont si festives que nous y retournerons les deux soirs, pour faire des petits achats et manger dans des restaurants grands ouverts sur la rue.  Durant ces repas festifs, les discussions fusent et tout y passe, la politique, l'état de délabrement avancé de l'hexagone qui s'enfonce tout doucement, la Thaïlande, le yoga, les religions, chacun amenant ses idées, ses expériences et ses ressentis. Sylvie et Corinne sont de ferventes adeptes du yoga et sont devenues de vraies professionnelles de cette discipline de vie. Cela nous a d'ailleurs valu quelques discussions plus animées voire cocasses. Mais comme tout le monde a l'esprit ouvert, et que nous sommes entre gens de bonne compagnie, tout se passe dans la bonne humeur et les éclats de rire. Nous passons sans la moindre culpabilité des avis sur la Thaïlande, aux histoires de blondes ou de Toto (devenu Kevin depuis le temps) , d'Hanuman et autres sujets qui nous passent par la tête.

L'après midi sera consacrée, pour la première journée, à la visite du fameux Wat Pho, le plus grand et le plus connu des temples bouddhistes de Thaïlande. Il a la particularité de jouxter le Grand Palais, mais nous sommes fatigués et terrassés par toutes ces journées de chaleur intense.
Le lendemain après midi, ne voulant pas nous enfermer dans un monument, nous opterons pour une balade sur le Chao Phraya, le grand fleuve qui traverse Krung Thep ou "La cité des Anges" (Bangkok).










Le prix du bateau-taxi est vraiment dérisoire et il permet de se faire une autre idée de cette ville tentaculaire. Elle fut fondée en 1767, après la destruction de l'ancienne capitale Ayuthaya par les birmans.
Nous resterons plus d'une heure sur ce bateau, puis ferons demi tour après un essai infructueux pour visiter un quartier populaire.

Au retour nous admirons un très bel hôtel, que nous finirons par visiter. Cet établissement cinq étoiles s'appelle le Mandarin Oriental. Totalement blanc, ce sublime bâtiment est soigneusement décoré et luxueusement aménagé. Quelques photos et vidéos et nous quittons cet endroit reposant.






Il nous faut faire demi tour et retrouver Khaosan Road pour notre dernier repas entre amis. En effet les deux "filles" doivent prendre l'avion dès demain pour rentrer en France et retrouver des températures peu en rapport avec le Cambodge et la Thaïlande.
Nous trouvons un restaurant qui nous isole un tout petit peu de la rue trépidante, et les discussions reprennent de plus belle. Nous nous sentons bien, nos deux nanas semblent plutôt heureuses de vivre ces moments intenses, surtout avec l'optique de quitter tout cela brutalement demain matin.
Nous devisons, rions, plaisantons, racontons des histoires, et passons un délicieux moment.
J'ai bien remarqué que l'homme qui mange à la table contiguë, écoute discrètement nos conversations ou bêtises. Nous ferons connaissance et il s'avère être un ethnologue vivant en Asie depuis maintenant près de 35 ans. Il étudie toutes les multiples peuplades vivant dans les montagnes des différents pays composant l'Indochine, plus la Chine elle même. Mais son pays de prédilection reste tout de même la Birmanie où il a passé le plus grand nombre d'années. Nous passerons le reste de la soirée à discuter en sa compagnie.
Ne voulant pas rentrer trop tard à notre hôtel, nous prenons congé de notre très intéressant nouvel ami et regagnons le Paragon One.


Khaosan Road ...

Lionel Badin , un ethnologue passionnant à écouter ...

Le lendemain matin , nous nous embrassons chaleureusement, Yvon pour sa soeur et une nouvelle amie, et moi pour avoir fait la connaissance de deux chouettes demoiselles avec qui j'ai passé quinze jours de voyage aussi variés que divertissants.

Yvon et moi resterons profiter de Bangkok deux jours supplémentaires. C'est en effet le nouvel an et nous allons passer de l'année 2558 à 2559. La nouvelle année, en Thaïlande est également : la fête de l'eau qu'ils appellent Songkran. Et là, c'est une folie furieuse. Tout est trempé, tout le monde jette de l'eau, tout le monde s'arrose. C'est gentil, bon enfant, mais passablement "humide". Nous sommes trempés de la tête aux pieds, et il est hors de question d'amener l'appareil de photo pour prendre quelques clichés. Un seau d'eau vous arrive sur la tête au moment ou vous vous y attendez le moins.
Nous nous changerons plusieurs fois par jour, et glisserons même dans l'ascenseur tant l'eau s'infiltre partout. Il faut dire que chaque client revient avec le tee-shirt et le short dégoulinants et ruisselants.
Il ne nous reste plus qu'à acheter un billet d'avion pour rejoindre l'île où nous passerons peut être nos vieux jours ..................

Gilles ........... Journaliste au Phuket Magazine .. Body-guard de Sylvie, Corinne, Hanuman, Vishnu, Mickey .. euh non pas Mickey ....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'hésitez pas à laisser vos commentaires ou suggestions .. Merci .